Le mois de mai, cet enfer pavé de ponts et de silences radio

29/04/2025

Mai, ce mois où les relations presse font le pont… et la sieste 
Ah, le mois de mai. Ses petites fleurs, ses apéros en terrasse, ses allergies au pollen… et ses innombrables jours fériés.
Chez les attachées de presse, on l’appelle aussi “le mois du ghosting professionnel” ou “la grande traversée du désert médiatique”.
Voici un petit florilège de ce qu'on vit, nous, pros de la com, pendant ce mois de transition qui teste notre patience (et notre planning).

Jour férié, jour enterré
Le 1er mai, ça commence fort. Tout le monde est en grève… même les boîtes mail.
Et ça ne s’arrête pas là : 8 mai, Ascension, Pentecôte…
En mai, fais ce qu’il te plaît ? Sauf essayer de relancer un journaliste.

Le planning presse façon Tetris
Tu as calé une interview le 6 ? Manqué, le journaliste a pris son pont du 1er.
Tu proposes le 10 ? Zut, lui fait le pont du 8.
Résultat : tu te retrouves à envoyer un communiqué le 13 mai à 15h, en espérant qu’un miracle médiatique se produise.

Le syndrome du "On verra après les ponts"
Tu sais que tu es en mai quand tu reçois cette phrase magique :
“Merci pour l’info, on regarde ça après les ponts !”
Spoiler : “après les ponts”, c’est souvent “jamais”.

Conseil de survie : anticipe ou hiberne
En mai, deux options :
1. Tu as tout anticipé en avril (bravo, t’es une héroïne).
2. Tu acceptes ton sort et tu fais du tri dans tes bases journalistes en sirotant un thé glacé.

Et pourtant, on les aime ces ponts
Parce qu’au fond, on râle… mais on est les premiers à répondre “OK GO” à un weekend de 4 jours.
Et on se retrouve à scroller nos mails pro entre deux randos, “au cas où une journaliste ait répondu”.

Conclusion ?
Mai, c’est un peu comme une partie de cache-cache entre journalistes, clients et attachés de presse.
On ne sait jamais vraiment qui bosse, mais on garde le sourire (et on programme des relances pour le 3 juin à 9h01, bien au taquet).